Vézelay - Chastellux sur Cure - 23,5 kms - 6h45
Chaque matin je vais faire miens et vous rapporter, les propos de Hervé Roussel.
"Heureux suis-je à partir de si bon matin
Sur les traces de St François,
prêt à braver mille dangers,
à endurer toutes les fatigues sans ménager ma peine,
pauvre au-dehors mais riche en dedans,
joie et folie des vrais commencements."
Je vais essayer d'être à la hauteur des chevilles du journal "Paris-Match" qui a pour slogan: Le poids des maux, le choc des faux "Tau".
Quant aux maux, je pars toujours avec mes douleurs aux deux pieds, mais mon esprit est déjà sur le chemin. En ce qui concerne le "Tau", c'est promis demain j'essaie de partir plus tôt.
Je charge mon sac à dos à 7h45, la lumière du jour pointe à l'horizon. Quittons le centre de la Madeleine et sortons de la ville, tranquillement, pour rejoindre le prieuré de la Cordelle, pour assister aux Laudes suivi d'une messe à 8h et à la bénédiction des pèlerins, par un des frères franciscains.
Ce lieu, à quelques encablures de la cité médiévale, où règne un silence exemplaire est propice à la méditation.
Puis, après avoir fait tamponner ma credenciale et reçu la bénédiction du pèlerin (car j'étais seul ce matin), je rejoins le GR 13 et les premiers symboles du "Tau" Chemin d'Assise.
Je prends un chemin, parallèle à la "colline inspirée" sur 1,5 kms, ce qui me permet de voir pour la dernière fois la basilique et son promontoire avant d'obliquer vers la gauche, grimper dans les bois, en direction de l'Italie , le sud.
Arrivé en haut, suant à grosses gouttes, je sors du bois et entame la descente dans les vignes. Je ne manque pas de me désaltérer avec du raisin débordant sur le bord du chemin.
C'est au petit village de Pierre -Perthuis, que je retrouve la cure que je vais suivre à nouveau, de plus en plus sauvage, après l'avoir franchi sur un pont romain.
Puis je marche en sous-bois, solitude, tranquillité absolue. Seul l'eau chantant ses bruits de ruissellement au passage de quelques cailloux émergeants de la surface et le doux souffle d'air dans les branches m'accompagnent dans ce silence monastique.
Voici le Morvan et ses collines boisées. Terminé de glaner du raisin sur le bord du chemin.
J'approche du village de Cure en surplombant un joli méandre.
Destination Chastellux sur Cure à 1h30 de là et son joli château du XIème au XV ème siècle, toujours habité par la famille à l'origine de ce château.
Terme de ma première étape. Après quelques recherches infructueuses, je trouve le gîte rural, famille AUGUEUX.
Là , comme le petit Jésus, je suis hébergé dans une étable. Manque le boeuf et l'âne. Quoique pour l'âne et le boeuf, je rigole . ..deux autres pèlerins viennent d'arriver, Wilfrid et Boris. Ils ne m'en voudront pas, on a bien bavardé ce soir, d'où le retard de la parution de cet article .
Le repas nous est servi à 19h30 avec un apéritif local le rastapia (alcool de raisin et raisin blanc).
Un petit vin d'Oc a accompagné une salade oeufs-tomate, rôti de porc à la pomme de terre sautée et plateau de fromages. En dessert une tarte aux pommes super excellente (et pourtant vous connaissez mon penchant pour les gâteaux...) .
Ce festin m'a remis d'aplomb pour une journée comportant malgré tout 1000 m de dénivelés . Comme disent nos hôtes, vous savez nous sommes dans le Morvan. Cela veut bien dire que les jours à venir vont nous faire transpirer.
Cumul: 81,5 kms
"Heureux suis-je à partir de si bon matin
Sur les traces de St François,
prêt à braver mille dangers,
à endurer toutes les fatigues sans ménager ma peine,
pauvre au-dehors mais riche en dedans,
joie et folie des vrais commencements."
Je vais essayer d'être à la hauteur des chevilles du journal "Paris-Match" qui a pour slogan: Le poids des maux, le choc des faux "Tau".
Quant aux maux, je pars toujours avec mes douleurs aux deux pieds, mais mon esprit est déjà sur le chemin. En ce qui concerne le "Tau", c'est promis demain j'essaie de partir plus tôt.
Je charge mon sac à dos à 7h45, la lumière du jour pointe à l'horizon. Quittons le centre de la Madeleine et sortons de la ville, tranquillement, pour rejoindre le prieuré de la Cordelle, pour assister aux Laudes suivi d'une messe à 8h et à la bénédiction des pèlerins, par un des frères franciscains.
Ce lieu, à quelques encablures de la cité médiévale, où règne un silence exemplaire est propice à la méditation.
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| Descente vers la Cordelle |
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| Croix de pierre avant la révolution |
Puis, après avoir fait tamponner ma credenciale et reçu la bénédiction du pèlerin (car j'étais seul ce matin), je rejoins le GR 13 et les premiers symboles du "Tau" Chemin d'Assise.
Je prends un chemin, parallèle à la "colline inspirée" sur 1,5 kms, ce qui me permet de voir pour la dernière fois la basilique et son promontoire avant d'obliquer vers la gauche, grimper dans les bois, en direction de l'Italie , le sud.
Arrivé en haut, suant à grosses gouttes, je sors du bois et entame la descente dans les vignes. Je ne manque pas de me désaltérer avec du raisin débordant sur le bord du chemin.
C'est au petit village de Pierre -Perthuis, que je retrouve la cure que je vais suivre à nouveau, de plus en plus sauvage, après l'avoir franchi sur un pont romain.
Puis je marche en sous-bois, solitude, tranquillité absolue. Seul l'eau chantant ses bruits de ruissellement au passage de quelques cailloux émergeants de la surface et le doux souffle d'air dans les branches m'accompagnent dans ce silence monastique.
Voici le Morvan et ses collines boisées. Terminé de glaner du raisin sur le bord du chemin.
J'approche du village de Cure en surplombant un joli méandre.
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| Village de Cure et sa rivière la Cure |
Destination Chastellux sur Cure à 1h30 de là et son joli château du XIème au XV ème siècle, toujours habité par la famille à l'origine de ce château.
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| Château de Chastellux |
Terme de ma première étape. Après quelques recherches infructueuses, je trouve le gîte rural, famille AUGUEUX.
Là , comme le petit Jésus, je suis hébergé dans une étable. Manque le boeuf et l'âne. Quoique pour l'âne et le boeuf, je rigole . ..deux autres pèlerins viennent d'arriver, Wilfrid et Boris. Ils ne m'en voudront pas, on a bien bavardé ce soir, d'où le retard de la parution de cet article .
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| Gîte AUGUEUX |
Le repas nous est servi à 19h30 avec un apéritif local le rastapia (alcool de raisin et raisin blanc).
Un petit vin d'Oc a accompagné une salade oeufs-tomate, rôti de porc à la pomme de terre sautée et plateau de fromages. En dessert une tarte aux pommes super excellente (et pourtant vous connaissez mon penchant pour les gâteaux...) .
Ce festin m'a remis d'aplomb pour une journée comportant malgré tout 1000 m de dénivelés . Comme disent nos hôtes, vous savez nous sommes dans le Morvan. Cela veut bien dire que les jours à venir vont nous faire transpirer.
Cumul: 81,5 kms
