samedi 20 octobre 2018

60 ème jour - San Miniato Basso

Montecarlo - San Miniato Basso - 31 kms - 8h00.


Je finis ma descente vers la plaine et on y trouve tous les inconvénients, bruit, routes, autoroutes, train et par conséquent de la pollution. Un moment malheureusement nécessaire pour retrouver les belles collines Toscanes près de Massarella soit une quinzaine de kms plus loin.





Dans ces collines les ouvriers agricoles s'activent.  C'est la saison des cueillettes d'olives vertes ou noires. Chacun y va de son déploiement de filets,  noirs, verts ou gris pour couvrir l'ensemble du sol. Vient ensuite la manoeuvre de récolte. Les vrais professionnels utilisent un vibrateur qui semble tellement chatouiller l'olivier qu'il en laisse tomber ses fruits en se trémoussant. D'où ce bruit de taille -haie électrique que l'on entends d'une colline à l'autre par ce beau matin frais. Les récoltants du "dimanche"  ou plutôt du samedi le font avec un simple râteau pour secouer les branches.







Direction Fucecchio, première grande ville (24 000 habitants) depuis mon départ. J'y fais ma pause déjeuner sur un banc, près d'un marchant ambulant de fruits et légumes. Je choisi pour mon dessert une grappe de raisin. Il me l'offre, car je suis pèlerin.  Sympa.



La Macronite aiguë aurait-elle gagné même les plus petites villes italiennes ? Ils invitent en effet à traverser pour trouver l'emploi, euh ! pardon l'Empoli.



Bien restauré, je prends mes bâtons, en avant pour San Miniato Basso, 7 kms plus loin. Je n'ai toujours pas d'hébergement pour ce soir. Mais soyons confiant. 





Je fais quelques tentatives en marchant,  mais toujours infructueuses,  soyons vigilant aux changements de direction.  C'est toujours dans ces moments là que je rate un  "Tau".  Tout à coup, je suis distrait par quelque chose de bizarre sur le bas côté. Mais qu'est-ce donc ?



Mystère,  oeuvre d'art, ou simple dépôt d'un reste de mousse isolante ?

J'approche de San Miniato Basso,  je me dirige vers l'église et je demande à une personne si elle sait où se trouve la Fraternita della Misericordia. Après quelques gestes bien italiens et des mots anglais (parking), je trouve à nouveau un centre de secours où là encore 4 lits m'attendent. Mais cette fois-ci,  je suis bien seul.




Il est 15 h, agréable fin de journée de repos où le soleil donne encore de ses rayons, il fait 27 degrés. 

Comme je suis à côté de l'église, je vais pouvoir assister à la messe de 18h.








Ce soir je goûte à une vraie pizza italienne. Je ne suis pas déçu,  une délicieuse Calzone " big Rina". Et en rentrant dans ma chambre d'étudiant deux ou trois châtaignes en dessert et une bonne nuit en perspective. 



Cumul:  1295 kms