St Rivier d'Allemont - Le Corbier - 27 kms - 8h30
Journée de transition. Les flancs de montagnes étant trop pentus et sujets à de nombreux éboulements, aucun chemin n'existe pour relier Rivier d'Allemont au Col de la Croix de fer, 15 kms plus haut. La seule solution étant la route, je vais donc me contenter du bitume pour cette matinée.
Rivier d'Allemont est à 1276 m, je m'élève petit à petit. Le soleil fait de même et m'offre la possibilité à chaque fois que je me retourne d'admirer les massifs rocheux sortir de la pénombre. En premier, sur la gauche le Mont Ferouillet à 2622 m, puis sur la droite le massif de Belledone entre 2200 m et 2700 m.
J'avance dans ce défilé de Maurepas. Par chance, nous sommes hors-saison et la circulation se fait rare.
Au bout de 2 h, la route monte en lacets pour franchir le barrage de Grand Maison. Ce lac profond de 90 m a une superficie de 2 km2.
Le vent irise les flots bleus de ce lac que je longe pendant 4 kms. Là encore le spectacle est grandiose, je ne sais où donner de la tête. Tantôt je regarde à droite, le Pic de l'étendard à 3464 m tente de se mirer dans les eaux de ce lac.
Tantôt je regarde à gauche et ce sont les aiguilles d'Argentiere qui découpent de ses fines dents le ciel bleu azur.
Tantôt je me retourne pour admirer la toile de fond que forme le massif de Belledone.
Je quitte les eaux calmes de ce lac pour franchir un pont qui me fait mettre les pieds sur le dernier département français avant l'Italie, la Savoie.
Et comme pour m'accueillir, en choeur, ce sont des marmottes qui manifestent leur joie en poussant leurs cris stridents.
Je lève le nez, de temps en temps, quand même, et j'aperçois le col du Glandon qui se dessine sur la gauche. Ne serais-je pas trop lourd pour franchir ce col ?
Petit détour de quelques centaines de mètres pour arriver au col du Glandon à 1924 m, et y faire les célèbres photos.
Mais je veux pique-niquer au col de la Croix de fer, une demi-heure plus tard à 2064 m, passage très fréquent du Tour de France. Le fort dénivelé de cette étape peut parfois faire des victimes chez les pèlerins... à moins que....
La raison en est bien sûr, que le panorama est extraordinaire, notamment sur les aiguilles d'Arves.
Un petit chocolat chaud au bar-restaurant du col, avant de faire le tour de deux petits lacs de Potron et Guichard non prévu au programme, juste pour le plaisir des yeux.
Je dois rejoindre mon hébergement qui ce soir sera exceptionnel, puisque c'est chez nos jeunes mariés Marie et Charles, au Corbier que je loge. Mais pour cela un dernier effort, je grimpe au sommet de l'Ouillon situé à 2430 m, d'où j'ai un point de vue à 360 degrés sur tous les sommets de la région, même le Mont blanc, s'il ne faisait pas gris.
Justement, le ciel s'assombrit de plus en plus, je vais redescendre à 1560 m d'altitude pour rejoindre la résidence des Pistes au Corbier où je serais hébergé ce soir par mes jeunes tourtereaux qui rentrent de voyage de noces, ce soir.
Rivier d'Allemont est à 1276 m, je m'élève petit à petit. Le soleil fait de même et m'offre la possibilité à chaque fois que je me retourne d'admirer les massifs rocheux sortir de la pénombre. En premier, sur la gauche le Mont Ferouillet à 2622 m, puis sur la droite le massif de Belledone entre 2200 m et 2700 m.
Le vent irise les flots bleus de ce lac que je longe pendant 4 kms. Là encore le spectacle est grandiose, je ne sais où donner de la tête. Tantôt je regarde à droite, le Pic de l'étendard à 3464 m tente de se mirer dans les eaux de ce lac.
Tantôt je regarde à gauche et ce sont les aiguilles d'Argentiere qui découpent de ses fines dents le ciel bleu azur.
Tantôt je me retourne pour admirer la toile de fond que forme le massif de Belledone.
Je quitte les eaux calmes de ce lac pour franchir un pont qui me fait mettre les pieds sur le dernier département français avant l'Italie, la Savoie.
Je lève le nez, de temps en temps, quand même, et j'aperçois le col du Glandon qui se dessine sur la gauche. Ne serais-je pas trop lourd pour franchir ce col ?
Petit détour de quelques centaines de mètres pour arriver au col du Glandon à 1924 m, et y faire les célèbres photos.
Mais je veux pique-niquer au col de la Croix de fer, une demi-heure plus tard à 2064 m, passage très fréquent du Tour de France. Le fort dénivelé de cette étape peut parfois faire des victimes chez les pèlerins... à moins que....
La raison en est bien sûr, que le panorama est extraordinaire, notamment sur les aiguilles d'Arves.
Un petit chocolat chaud au bar-restaurant du col, avant de faire le tour de deux petits lacs de Potron et Guichard non prévu au programme, juste pour le plaisir des yeux.
Je dois rejoindre mon hébergement qui ce soir sera exceptionnel, puisque c'est chez nos jeunes mariés Marie et Charles, au Corbier que je loge. Mais pour cela un dernier effort, je grimpe au sommet de l'Ouillon situé à 2430 m, d'où j'ai un point de vue à 360 degrés sur tous les sommets de la région, même le Mont blanc, s'il ne faisait pas gris.
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| Vue sur St Sorlin d'Arves |
Justement, le ciel s'assombrit de plus en plus, je vais redescendre à 1560 m d'altitude pour rejoindre la résidence des Pistes au Corbier où je serais hébergé ce soir par mes jeunes tourtereaux qui rentrent de voyage de noces, ce soir.
Cumul: 603 kms
