Pour la première fois, ce matin, je pars sans connaître ma destination. En effet, hier soir, malgré mes nombreuses démarches téléphoniques, aucune réponse positive. Il me reste un dernier espoir, je vais réessayer dans la matinée. Mais cela veut dire que mon étape sera longue. Nous sommes en montagne, dans une zone désertique et peu peuplée. Ultime recours, sur le chemin j'ai repéré un refuge, ultra sommaire avec juste de l'eau et sans électricité.
Je décolle à 7h pour descendre vers Cabanne, à 10 kms, où je procède au ravitaillement, car là encore rien de disponible avant 3 ou 4 jours.
L'avantage de partir tôt, c'est que j'assiste au lever du soleil, sur une mer de nuages. Mais à plus de 1000 m, l'air est frais et le sera d'autant plus que je descends dans la vallée pour suivre la rivière Aveto.
Et dans la vallée que je vais suivre, pendant 2h15, le soleil ne perce qu'en milieu de matinée, m'offrant de jolis reflets sur la rosée du matin.
J'arrive à Cabanne pour refaire mon approvisionnement, car je n'ai aucune autre solution avant 100 kms. Je sens que çà ne va pas être facile. Je prends à ce moment là le temps nécessaire pour faire une dernière tentative pour trouver un hébergement. Bingo, c'est bon pour ce soir.
Bien chargé, je sors de cette vallée pour monter vers différents sommets à 900 m, 1000 m, 1300 m et même 1547 m.
Je passe par le dernier hameau, Villacella où les poules peuvent traverser l'unique rue, sans être inquiétée, pour aller chercher du travail en face (manger quelques graines qui traînent).
Et je monte, monte encore tout là haut pour avoir un magnifique point de vue à 360 degrés, à près de 1700 m d'altitude, dont l'accès est très acrobatique.
Les arbres ne montent jamais jusqu'au ciel et moi non plus.
Je descends donc une forêt de hêtres, ce qui me fait penser à la chanson d'Yves Montand :" les feuilles mortes se ramassent à la pelle".
Et je chante en dévalant la pente à pic sur les feuilles mortes: tu vas te ramasser une pelle.
Il me faut 5 h pour aller au refuge/hôtel de Passo del Bocco.
Hélas je réussi à me perdre dans la forêt de hêtres, malgré le GPS et autres applications, pas moyen de retrouver mon chemin. Je décide donc de récupérer une route qui mène dans la vallée à 500 m d'altitude avant de remonter à 1000 m au Passo del Bocco.
Le décor vaut malgré tout le détour.
Je pense m'être rallongé d'une dizaine de kms. J'arrive à la tombée du jour vers 18h30.
Bien chargé, je sors de cette vallée pour monter vers différents sommets à 900 m, 1000 m, 1300 m et même 1547 m.
Je passe par le dernier hameau, Villacella où les poules peuvent traverser l'unique rue, sans être inquiétée, pour aller chercher du travail en face (manger quelques graines qui traînent).
Et je monte, monte encore tout là haut pour avoir un magnifique point de vue à 360 degrés, à près de 1700 m d'altitude, dont l'accès est très acrobatique.
Les arbres ne montent jamais jusqu'au ciel et moi non plus.
Je descends donc une forêt de hêtres, ce qui me fait penser à la chanson d'Yves Montand :" les feuilles mortes se ramassent à la pelle".
Et je chante en dévalant la pente à pic sur les feuilles mortes: tu vas te ramasser une pelle.
Il me faut 5 h pour aller au refuge/hôtel de Passo del Bocco.
Hélas je réussi à me perdre dans la forêt de hêtres, malgré le GPS et autres applications, pas moyen de retrouver mon chemin. Je décide donc de récupérer une route qui mène dans la vallée à 500 m d'altitude avant de remonter à 1000 m au Passo del Bocco.
Le décor vaut malgré tout le détour.
Je pense m'être rallongé d'une dizaine de kms. J'arrive à la tombée du jour vers 18h30.
Cumul: 1042 kms
