Campo Ligure - Pietralavezzara - 26 kms - 9h.
Nono Tonni qui fait B&B me sert le petit-déjeuner à 7h30 et je pars dans la foulée.
Mais ce matin, le ciel est très gris et la météo est prévue ainsi pour deux jours. Donc changement d'équipement, je mets pour la première fois, mes guêtres, pantalon de pluie et cape de pluie. Je vais essayer d'être étanche.
Les Appenins traversent l'Italie du Nord au Sud sur près de 1.000 kms, je ne peux donc y échapper et je commence aujourd'hui.
Premier gros raidillon dès le centre de la ville en débutant par un escalier qui contourne le Castillo. Et me voilà dans une forêt de châtaigniers pour partir à l'assaut du Prato Colla à 693 m d'altitude. Je vous entend déjà dire " ce n'est pas vrai il va encore ramasser des châtaignes. Eh bien oui, je n'ai pas su résister longtemps, elles étaient trop belles. Je les ferais cuire ce soir. Lors de ma progression vers le sommet, j'ai eu la visite de deux perdreaux .
Une fois cette mise en jambes de 2 h, passons aux choses sérieuses. Continuons à prendre de l'altitude pour rejoindre deux lacs Bandana et Bruno.
Mais plus je monte, plus je suis envahie par les nuages. Je me rapproche du Seigneur et cela doit être le jour de sa toilette, car dans sa salle d'eau il éclabousse partout et il me mouille.
Je grimpe vers le punto Bric Nasciu pour avoir un semblant de panorama, mais en chemin je fais une rencontre inattendue. Tout d'un coup un sanglier se trouve face à moi sur le sentier. Impressionnant, il continue à avancer vers moi, mais en quelques secondes, il se ravise et s'enfonce dans la forêt. Ouf, je commençais à serrer fort mes bâtons au cas où.
La température baisse, la visibilité aussi et la pluie s'invite franchement, mais je suis toujours étanche. Midi approche et j'arrive sur les sommets et là le vent souffle à me déséquilibrer.
Pour un pèlerin, la pluie en marchant ce n'est rien. Mais je dois faire une pause pour déjeuner et là c'est inquiétant. Il pleut, c'est compliqué pour chercher dans son sac, le pique-nique, sans tout mouiller. Et surtout, on se refroidit très vite. Mais il y a toujours un miracle sur le chemin, à 500 m de là, il y a un refuge ouvert en permanence pour les brebis égarées. Ce n'est pas dans ma direction mais je fais ce petit détour que je ne regretterais certainement pas.
Après un bon repas, je m'équipe à nouveau pour atteindre le sommet de la journée, Prato de Perseghin à près de 1000 m pour redescendre ensuite par un sentier en balcon, vers Passo Di Bochetta.
Mais le Passo, c'est un col, il n'y a pas d'habitation, soit je fais 8 kms de plus pour atteindre Sanctuario della Victoria où il y a un refuge. Soit et c'est la solution que j'ai prise, je descend par la petite route à Pietralavezzara, situé à 3 kms où Claudio et Emilio me reçoivent dans un gîte d'étape pour 12 personnes et où je suis seul bien sûr.
J'ai même mon véhicule pour aller faire mes courses!!
Les Appenins traversent l'Italie du Nord au Sud sur près de 1.000 kms, je ne peux donc y échapper et je commence aujourd'hui.
Premier gros raidillon dès le centre de la ville en débutant par un escalier qui contourne le Castillo. Et me voilà dans une forêt de châtaigniers pour partir à l'assaut du Prato Colla à 693 m d'altitude. Je vous entend déjà dire " ce n'est pas vrai il va encore ramasser des châtaignes. Eh bien oui, je n'ai pas su résister longtemps, elles étaient trop belles. Je les ferais cuire ce soir. Lors de ma progression vers le sommet, j'ai eu la visite de deux perdreaux .
Une fois cette mise en jambes de 2 h, passons aux choses sérieuses. Continuons à prendre de l'altitude pour rejoindre deux lacs Bandana et Bruno.
Mais plus je monte, plus je suis envahie par les nuages. Je me rapproche du Seigneur et cela doit être le jour de sa toilette, car dans sa salle d'eau il éclabousse partout et il me mouille.
Je grimpe vers le punto Bric Nasciu pour avoir un semblant de panorama, mais en chemin je fais une rencontre inattendue. Tout d'un coup un sanglier se trouve face à moi sur le sentier. Impressionnant, il continue à avancer vers moi, mais en quelques secondes, il se ravise et s'enfonce dans la forêt. Ouf, je commençais à serrer fort mes bâtons au cas où.
La température baisse, la visibilité aussi et la pluie s'invite franchement, mais je suis toujours étanche. Midi approche et j'arrive sur les sommets et là le vent souffle à me déséquilibrer.
Pour un pèlerin, la pluie en marchant ce n'est rien. Mais je dois faire une pause pour déjeuner et là c'est inquiétant. Il pleut, c'est compliqué pour chercher dans son sac, le pique-nique, sans tout mouiller. Et surtout, on se refroidit très vite. Mais il y a toujours un miracle sur le chemin, à 500 m de là, il y a un refuge ouvert en permanence pour les brebis égarées. Ce n'est pas dans ma direction mais je fais ce petit détour que je ne regretterais certainement pas.
Après un bon repas, je m'équipe à nouveau pour atteindre le sommet de la journée, Prato de Perseghin à près de 1000 m pour redescendre ensuite par un sentier en balcon, vers Passo Di Bochetta.
Mais le Passo, c'est un col, il n'y a pas d'habitation, soit je fais 8 kms de plus pour atteindre Sanctuario della Victoria où il y a un refuge. Soit et c'est la solution que j'ai prise, je descend par la petite route à Pietralavezzara, situé à 3 kms où Claudio et Emilio me reçoivent dans un gîte d'étape pour 12 personnes et où je suis seul bien sûr.
J'ai même mon véhicule pour aller faire mes courses!!
Cumul: 956 kms
