Encore 2230 m de dénivelé pour aujourd'hui. Tout çà en raison d'hébergements non disponibles à Borgo a Monzano.
Du balcon de la maison paroissiale, je prends la température du jour et me permets de regarder le paysage dont on ne se fatigue pas, aussi bien au coucher qu'au réveil, et même la nuit où toutes les lumières scintillent dans ce noir profond.
Ce matin, enfin je vais être exposé au soleil, sans en être caché par les montagnes d'en face. Aussi j'ai l'impression que le jour se lève plus vite pour m'accompagner dans la descente sur la route jusqu'au fond de la vallée.
Ne croyez pas que je vais marcher sur le plat. Non, à peine arrivé en bas c'est pour mieux remonter en forêt vers le hameau de San Romano à 440 m. Dans cette montée, deux italiennes faisant leur jogging, s'arrêtent près de moi pour discuter. Elles engagent la conversation en trottinant, puis me laissent pour aller boire un peu d'eau à la fontaine de San Romano. Peu de temps après j'arrive, nouvelle discussion avec Daniela et Francesca. Elles me conseillent de me rafraîchir à leur fontaine dont l'eau très fraîche arrive directement de la montagne. Nous nous quittons, elles pour retourner à la casa et moi pour poursuivre mon ascension jusqu'au col de Lugo à 748 m.
Je suis toujours un peu frustré car monter en forêt a un avantage, pas trop exposé au soleil, mais un gros inconvénient le paysage est dissimulé. Parfois j'arrive à apercevoir tantôt Cardoso où j'étais hier soir ou d'autres hameaux perchés et cachés dans la forêt.
Voici bientôt deux mois que je suis parti, la saison avance et la forêt revêt ses couleurs automnales.
Le clou du jour m'est une nouvelle fois offert lorsque j'arrive en fin de matinée au château de San Bartholome datant de 1238 d'où l'on a une vue à 360 degrés à couper le souffle.
Enfin je découvre ces montagnes que l'on m'a cachées toute la matinée. Elles ont revêtu une couverture d'ouate couvrant leurs épaules, se préparant sans doute aux fraîcheurs nocturnes, ce qui n'est pas encore le cas.
Objectif, redescendre à 100 m d'altitude pour faire une pause bien méritée à Borgo a Monzzano. En entamant ma descente parmi les oliviers je vois sur la colline d'en face, Corsagna, mais aussi le hameau de Cune au premier plan et au bord de la rivière Sercchio, Borgo a Monzzano à 100 m d'altitude.
Un bon chocolat chaud, à la terrasse d'un café avant de partir pour Corsagna 3 kms plus loin, hameau perché à 400 m.
Pour cela je passe sur cet immense Pont de la Madeleine datant du XIVème siècle et toujours debout lui, pas comme celui de Gênes... Puis par une voie romaine je rejoins mon étape du jour le centre sportivo de Corsagna où j'arrive vers les 17h.
Ce lieu ressemble plus à un centre de secours avec 4 lits dont un occupé par un pèlerin qui me semble bien mal en point. Comme m'a dit la secouriste en poste :je ne dormirais pas seul ce soir.
Pour le repas, ce sont les soeurs de la Miséricordia qui me l'ont préparé ainsi qu'aux personnes de cette maison de retraite. Au menu, potage aux pâtes, pois chiches, avec de la mozzarella et fruits. Un pensionnaire, parlant le français me sert d'interprète avec les soeurs. Curieuses, elles veulent tout savoir sur mon chemin, ma famille. Elles me souhaitent bien du courage pour mon chemin et me demandent elles aussi de prier pour elles à Assise.
Deux soeurs pour 5 pensionnaires, çà ferait rêver plus d'une aide soignante dans nos maisons de retraite. Pas étonnant qu'ayant commencé de dîner à 19h, je sors de table le 1/4 d'heure suivant.
Ce matin, enfin je vais être exposé au soleil, sans en être caché par les montagnes d'en face. Aussi j'ai l'impression que le jour se lève plus vite pour m'accompagner dans la descente sur la route jusqu'au fond de la vallée.
Ne croyez pas que je vais marcher sur le plat. Non, à peine arrivé en bas c'est pour mieux remonter en forêt vers le hameau de San Romano à 440 m. Dans cette montée, deux italiennes faisant leur jogging, s'arrêtent près de moi pour discuter. Elles engagent la conversation en trottinant, puis me laissent pour aller boire un peu d'eau à la fontaine de San Romano. Peu de temps après j'arrive, nouvelle discussion avec Daniela et Francesca. Elles me conseillent de me rafraîchir à leur fontaine dont l'eau très fraîche arrive directement de la montagne. Nous nous quittons, elles pour retourner à la casa et moi pour poursuivre mon ascension jusqu'au col de Lugo à 748 m.
Je suis toujours un peu frustré car monter en forêt a un avantage, pas trop exposé au soleil, mais un gros inconvénient le paysage est dissimulé. Parfois j'arrive à apercevoir tantôt Cardoso où j'étais hier soir ou d'autres hameaux perchés et cachés dans la forêt.
Voici bientôt deux mois que je suis parti, la saison avance et la forêt revêt ses couleurs automnales.
Le clou du jour m'est une nouvelle fois offert lorsque j'arrive en fin de matinée au château de San Bartholome datant de 1238 d'où l'on a une vue à 360 degrés à couper le souffle.
Enfin je découvre ces montagnes que l'on m'a cachées toute la matinée. Elles ont revêtu une couverture d'ouate couvrant leurs épaules, se préparant sans doute aux fraîcheurs nocturnes, ce qui n'est pas encore le cas.
Objectif, redescendre à 100 m d'altitude pour faire une pause bien méritée à Borgo a Monzzano. En entamant ma descente parmi les oliviers je vois sur la colline d'en face, Corsagna, mais aussi le hameau de Cune au premier plan et au bord de la rivière Sercchio, Borgo a Monzzano à 100 m d'altitude.
Un bon chocolat chaud, à la terrasse d'un café avant de partir pour Corsagna 3 kms plus loin, hameau perché à 400 m.
Pour cela je passe sur cet immense Pont de la Madeleine datant du XIVème siècle et toujours debout lui, pas comme celui de Gênes... Puis par une voie romaine je rejoins mon étape du jour le centre sportivo de Corsagna où j'arrive vers les 17h.
Ce lieu ressemble plus à un centre de secours avec 4 lits dont un occupé par un pèlerin qui me semble bien mal en point. Comme m'a dit la secouriste en poste :je ne dormirais pas seul ce soir.
Pour le repas, ce sont les soeurs de la Miséricordia qui me l'ont préparé ainsi qu'aux personnes de cette maison de retraite. Au menu, potage aux pâtes, pois chiches, avec de la mozzarella et fruits. Un pensionnaire, parlant le français me sert d'interprète avec les soeurs. Curieuses, elles veulent tout savoir sur mon chemin, ma famille. Elles me souhaitent bien du courage pour mon chemin et me demandent elles aussi de prier pour elles à Assise.
Deux soeurs pour 5 pensionnaires, çà ferait rêver plus d'une aide soignante dans nos maisons de retraite. Pas étonnant qu'ayant commencé de dîner à 19h, je sors de table le 1/4 d'heure suivant.
Cumul: 1238 kms
