La Fesse du Haut - Susa - 31 kms - 9h30
Nuit d'un calme olympien, hélas je ne vais la faire durer car la journée va être longue, compte-tenu du peu d'hébergements. Aussi je pars un peu plus tôt , à 7h30. Cela me permet d'apprécier un coucher de lune sur la montagne.
Puis vient le lever de soleil sur ces parois rocheuses. Je savoure ce moment où la nature bascule de la pénombre à la lumière.
Je vais suivre ce chemin muletier qui était d'abord celui qu'Hannibal, à la fin de l'année 218 avant J.C. (pas Jacques Chirac, l'autre...) fît traverser à son armée et ses célèbres éléphants pour rejoindre la plaine du Pô. Il faut noter que c'étaient des éléphants d'Afrique, aujourd'hui disparus, de plus petite corpulence et agiles. Et pour ceux qui m'ont fait la remarque, en voyant mes photos légèrement dévêtu, voyez qu'un peu d'embonpoint n'empêche pas d'être agile et de grimper ces 483 m de dénivelés pour atteindre le col du petit Montcenis à 2183 m.
Me voici arrivé sur un plateau herbeux, direction le lac du Montcenis, superbe retenue d'eau entre le pas de la Beccia et la pointe de Ronce.
Terrain de jeu privilégié pour les marmottes.
Je crois déranger à une heure matinale des choristes ébouriffés, fraichements sortis de leur lit, dont aucun son ne sort de leur bouche.
Ce n'est pas le cas de ces musiciennes, malgré elles qui se chargent d'entretenir ce beau jardin que sont les alpages.
C'est sur leurs traces que j'arrive à ce lac d'un bleu intense.
Je le contourne pour me retrouver sous le Fort Varissel dont on pourrait indiquer qu'il est fort very sale dans ce domaine minéral.
Un dernier regard sur le lac, je dis au revoir à la France. Je me retourne et regarde cette vallée italienne qui m'accueille. Je n'oublie pas de passer devant le poste frontière aux volets désormais clos.
En traversant ce terrain plat, j'ai l'impression d'être une playmate traversant un terrain de foot, tellement je me fais siffler....par les marmottes.
Puis vient le lever de soleil sur ces parois rocheuses. Je savoure ce moment où la nature bascule de la pénombre à la lumière.
Je vais suivre ce chemin muletier qui était d'abord celui qu'Hannibal, à la fin de l'année 218 avant J.C. (pas Jacques Chirac, l'autre...) fît traverser à son armée et ses célèbres éléphants pour rejoindre la plaine du Pô. Il faut noter que c'étaient des éléphants d'Afrique, aujourd'hui disparus, de plus petite corpulence et agiles. Et pour ceux qui m'ont fait la remarque, en voyant mes photos légèrement dévêtu, voyez qu'un peu d'embonpoint n'empêche pas d'être agile et de grimper ces 483 m de dénivelés pour atteindre le col du petit Montcenis à 2183 m.
Me voici arrivé sur un plateau herbeux, direction le lac du Montcenis, superbe retenue d'eau entre le pas de la Beccia et la pointe de Ronce.
Terrain de jeu privilégié pour les marmottes.
Je crois déranger à une heure matinale des choristes ébouriffés, fraichements sortis de leur lit, dont aucun son ne sort de leur bouche.
Ce n'est pas le cas de ces musiciennes, malgré elles qui se chargent d'entretenir ce beau jardin que sont les alpages.
C'est sur leurs traces que j'arrive à ce lac d'un bleu intense.
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| Chapelle St Barthélémy |
Je le contourne pour me retrouver sous le Fort Varissel dont on pourrait indiquer qu'il est fort very sale dans ce domaine minéral.
Un dernier regard sur le lac, je dis au revoir à la France. Je me retourne et regarde cette vallée italienne qui m'accueille. Je n'oublie pas de passer devant le poste frontière aux volets désormais clos.
En traversant ce terrain plat, j'ai l'impression d'être une playmate traversant un terrain de foot, tellement je me fais siffler....par les marmottes.
Mais reprenons nos esprits et passons aux choses sérieuses, j'entame une descente de 4h vers Susa, terme de mon étape du jour.
Rébarbatif me direz-vous, non point s'en faut, je traverse tout d'abord le petit hameau de Montcenisio comme figé dans le temps.
Je descends, je descends toujours pour rejoindre un village un peu plus grand, Novalesa que l'on aperçoit en fond de vallée. Tous les clichés de l'Italie sont là, la petite Fiat, les femmes bavardant sur la rue étroite et de magnifiques chapelles, ouvertes, comme celle de San Stefano renfermant des oeuvres originales de Rubens, Le Caravage, Le Moine ou Voltera.
Plus qu'une heure de marche et me voici à Susa. Enfin je croyais, car je dois franchir un pont sur la rivière Dora Riparia.
Mais quel est le c... qui a fait sauté le pont !!!
Je regarde mon GPS, je vais être obligé de faire un détour d'un Km supplémentaire pour rejoindre le centre de Susa.
J'arrive enfin à Susa...Na !!!
Susanna , Susanna
Je suis fou amoureux de toi
C'est un rêve que je ne peux croire
Après tout ce temps je le mérite.
Ce soir, après négociations en italien, je couche au couvent des franciscains. Les soeurs de San Giuseppe ont sans doute eu peur de voir arriver un homme seul.
Rébarbatif me direz-vous, non point s'en faut, je traverse tout d'abord le petit hameau de Montcenisio comme figé dans le temps.
Je descends, je descends toujours pour rejoindre un village un peu plus grand, Novalesa que l'on aperçoit en fond de vallée. Tous les clichés de l'Italie sont là, la petite Fiat, les femmes bavardant sur la rue étroite et de magnifiques chapelles, ouvertes, comme celle de San Stefano renfermant des oeuvres originales de Rubens, Le Caravage, Le Moine ou Voltera.
Plus qu'une heure de marche et me voici à Susa. Enfin je croyais, car je dois franchir un pont sur la rivière Dora Riparia.
Mais quel est le c... qui a fait sauté le pont !!!
Je regarde mon GPS, je vais être obligé de faire un détour d'un Km supplémentaire pour rejoindre le centre de Susa.
J'arrive enfin à Susa...Na !!!
Susanna , Susanna
Je suis fou amoureux de toi
C'est un rêve que je ne peux croire
Après tout ce temps je le mérite.
Ce soir, après négociations en italien, je couche au couvent des franciscains. Les soeurs de San Giuseppe ont sans doute eu peur de voir arriver un homme seul.
Cumul: 704 kms
