Mon voisin de chambrée ne m'a pas du tout gêné cette nuit. Pas un ronflement. Je vais prendre, à 7h, mon petit-déjeuner chez les soeurs de la Miséricordia. Elles sont à mes petits soins, trois pour me servir plus un aide soignant qui parle lui aussi français. Elles auraient presque vidé leur placard, gâteaux, fruits, pain, pour que je ne manque de rien. Je leur fait comprendre que je vais être en surcharge. Par contre je ne manquerais pas de prier pour elles à Assise . J'ai l'impression déjà que le fait de le dire, un miracle se produit.
Ce matin je retourne en forêt, en continuant de prendre de l'altitude. Car pour rejoindre Pizzorne dans trois heures, il faut gravir de nouveau 479 m de dénivelés. Dans cette forêt de châtaigniers et d'acacias, une douceur d'été règne même si le soleil n'est pas encore passé par dessus les collines. En arrivant près du premier village qu'ils appellent de vacances, donc complètement mort à cette saison, je passe par une vallée très profonde, sombre et ne voyant quasiment jamais le soleil. La fraîcheur et l'humidité me tombe sur les épaules. Même en accélérant le pas, je ne transpire pas.
Arrivé proche du sommet, la lumière apparaît et tout à coup une bouffée d'air chaud me réchauffe le visage. Je marche plein sud. En basculant de l'autre côté du versant de la colline, pleine métamorphose, plus de forêt, mais des terrains cultivés en espalier avec des vignes et des oliviers.
Même les villages sont différents, les pierres sombres des maisons sont remplacées par des enduits de différentes nuances de jaunes. La végétation n'est plus la même. Ces maisons se cachent derrière des pins parasols ou au milieu de cyprès qu'on voit bien de si loin, comme dans mes rêves sur la Toscane.
A partir de maintenant j'engage une longue descente qui va me ramener au niveau de la mer à 55 m. Comme je ne fais pas mon étape d'une seule traite, je fais ma pause déjeuner près de l'église de Tofori, à l'ombre d'un olivier, car le soleil est trop fort et les températures élevées.
Puis deux heures de marche supplémentaires pour aller à Montecarlo, non pas pour jouer dans un casino, mais pour retrouver mon B&B Antica Casa Naldi. Un petit bijou, dans ce village forteresse du XVI ème siècle.
Parfait il y a une cuisine, je vais pouvoir me faire un bon potage, faire cuire mon risotto milanese et mes dernières châtaignes récoltées.
Cumul: 1264 kms
Arrivé proche du sommet, la lumière apparaît et tout à coup une bouffée d'air chaud me réchauffe le visage. Je marche plein sud. En basculant de l'autre côté du versant de la colline, pleine métamorphose, plus de forêt, mais des terrains cultivés en espalier avec des vignes et des oliviers.
Même les villages sont différents, les pierres sombres des maisons sont remplacées par des enduits de différentes nuances de jaunes. La végétation n'est plus la même. Ces maisons se cachent derrière des pins parasols ou au milieu de cyprès qu'on voit bien de si loin, comme dans mes rêves sur la Toscane.
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| Tofori |
Puis deux heures de marche supplémentaires pour aller à Montecarlo, non pas pour jouer dans un casino, mais pour retrouver mon B&B Antica Casa Naldi. Un petit bijou, dans ce village forteresse du XVI ème siècle.
Parfait il y a une cuisine, je vais pouvoir me faire un bon potage, faire cuire mon risotto milanese et mes dernières châtaignes récoltées.
