Changement d'horaire cette nuit. Il faut une nouvelle fois s'adapter, je vais donc partir... réfléchissons bien.... à 8h00, au lever du jour, mais attention il fera nuit à 17h30.
J'ai entendu de grosses averses cette nuit. Et en partant, déjà une petite pluie arrose les chemins vicinaux. Rien de très bon pour la journée. Je contourne les remparts de la ville avant de sortir par la zone industrielle où se trouve le siège d'une grande marque de pâtes.
Çà pourrait se corser, qui dit qu'en entrant dans le hameau de Bastia, j'entre en Ombrie, dernière région que je traverse pour aller à Assise.
Je traverse la plaine vers le sud sur 8 kms avant de reprendre de l'altitude pour évoluer entre 400 et 550 m. Sur cette partie pas de soucis, c'est du goudron. Pour une fois je le béni.
Mais dès que j'aborde les collines, j'emprunte des sentiers, d'abord empierrés. La pluie redouble d'intensité, puis l'orage gronde, les éclairs illuminent mon chemin. Je vois arriver ces très gros nuages noirs sur moi. Je ne vais pas y échapper. C'est même le déluge. Dans les pentes empierrées, l'eau descend à flots. L'étanchéité des chaussures pour l'instant résiste.
Puis les chemins empierrés font place à des sentiers de terre battue. Là les choses se compliquent. La terre colle aux chaussures, j'emmène avec moi des kilos supplémentaires dont je me passerai bien. Pire encore, çà glisse terriblement. Chaque fois que j'avance de deux pas, je recule d'un pas ou je glisse sur le côté. Dans quelle galère je me suis mis.
Un réconfort tout de même, en marchant je devine des traces de pas qui semblent toutes fraîches. Je ne suis pas seul. Une dizaine de minutes plus tard, je rattrape ce mystérieux faiseur de traces. Un pèlerin comme moi, autrichien, qui par bonheur parle français. Nous poursuivons ensemble le chemin ce qui donne du coeur à l'ouvrage devant l'adversité.
Nous passons de collines en collines pour arriver à l'Ermitage Buon Riposo, j'allais dire le bien nommé. Cette petite chapelle a une avancée de toit qui permet de nous mettre à l'abri pour la pause au sec tant espérée pour le déjeuner. Il est tout de même 13h30. Et heureusement qu'elle se trouvait là, car un nouveau déluge s'abat sur nous pendant près d'une heure.
Une fois ce déluge terminé, mais pas la pluie, nous repartons pour 1h30 de marche avant de voir Citta Di Castello dans la vallée. Un certain réconfort se lit sur nos visages. Enfin nous allons pouvoir nous mettre au sec. Une douche chaude, voilà l'obsession qui occupait nos esprits. Nous couchons au même endroit, chez les Clarisses de Santa Cécilia. C'est une civile qui nous installe et nous promet un bon repas chaud pour ce soir, préparé par les soeurs.
J'ai entendu de grosses averses cette nuit. Et en partant, déjà une petite pluie arrose les chemins vicinaux. Rien de très bon pour la journée. Je contourne les remparts de la ville avant de sortir par la zone industrielle où se trouve le siège d'une grande marque de pâtes.
Çà pourrait se corser, qui dit qu'en entrant dans le hameau de Bastia, j'entre en Ombrie, dernière région que je traverse pour aller à Assise.
Je traverse la plaine vers le sud sur 8 kms avant de reprendre de l'altitude pour évoluer entre 400 et 550 m. Sur cette partie pas de soucis, c'est du goudron. Pour une fois je le béni.

Mais dès que j'aborde les collines, j'emprunte des sentiers, d'abord empierrés. La pluie redouble d'intensité, puis l'orage gronde, les éclairs illuminent mon chemin. Je vois arriver ces très gros nuages noirs sur moi. Je ne vais pas y échapper. C'est même le déluge. Dans les pentes empierrées, l'eau descend à flots. L'étanchéité des chaussures pour l'instant résiste.
Puis les chemins empierrés font place à des sentiers de terre battue. Là les choses se compliquent. La terre colle aux chaussures, j'emmène avec moi des kilos supplémentaires dont je me passerai bien. Pire encore, çà glisse terriblement. Chaque fois que j'avance de deux pas, je recule d'un pas ou je glisse sur le côté. Dans quelle galère je me suis mis.
Un réconfort tout de même, en marchant je devine des traces de pas qui semblent toutes fraîches. Je ne suis pas seul. Une dizaine de minutes plus tard, je rattrape ce mystérieux faiseur de traces. Un pèlerin comme moi, autrichien, qui par bonheur parle français. Nous poursuivons ensemble le chemin ce qui donne du coeur à l'ouvrage devant l'adversité.
Nous passons de collines en collines pour arriver à l'Ermitage Buon Riposo, j'allais dire le bien nommé. Cette petite chapelle a une avancée de toit qui permet de nous mettre à l'abri pour la pause au sec tant espérée pour le déjeuner. Il est tout de même 13h30. Et heureusement qu'elle se trouvait là, car un nouveau déluge s'abat sur nous pendant près d'une heure.
Une fois ce déluge terminé, mais pas la pluie, nous repartons pour 1h30 de marche avant de voir Citta Di Castello dans la vallée. Un certain réconfort se lit sur nos visages. Enfin nous allons pouvoir nous mettre au sec. Une douche chaude, voilà l'obsession qui occupait nos esprits. Nous couchons au même endroit, chez les Clarisses de Santa Cécilia. C'est une civile qui nous installe et nous promet un bon repas chaud pour ce soir, préparé par les soeurs.
Cumul: 1494 kms
