Premier réveil dans le cadre d'une chambrée. Changement d'ambiance. Çà fourmille de partout. Dès 5h, les pèlerins farfouillent dans leur sac à la recherche de leur trousse de toilette dans le noir. Puis tentant de s'extirper de la salle buttent dans les chaises, accusant un crissement sur le carrelage. Vient ensuite l'ouverture de la porte qui comme par hasard, grince malgré les précautions d'usage. Ils se dirigent vers la salle d'eau dont la ventilation se met automatiquement en route à l'allumage de la lumière. Rien à faire, la nuit est terminée. Le ballet des bruits, quant à lui, continue. C'est le micro-ondes qui prend la relève et bien entendu l'immanquable chute des couverts. Mais pourquoi les pèlerins réveillés, lorsqu'ils déjeunent, discutent entre eux comme si il était midi ?
Ainsi donc, mon départ, de gré ou de force est annoncé pour 8h. Changement de région, après la Ligurie je m'invite en Toscane. Rien qu'en prononçant ce nom, j'imagine déjà les beaux paysages à venir.
Il faut d'abord sortir de cette ville, avant de pénétrer à nouveau dans les sous-bois et reprendre de la hauteur. Le dénivelé annoncé pour aujourd'hui est de 850 m.
Ainsi donc, mon départ, de gré ou de force est annoncé pour 8h. Changement de région, après la Ligurie je m'invite en Toscane. Rien qu'en prononçant ce nom, j'imagine déjà les beaux paysages à venir.
Il faut d'abord sortir de cette ville, avant de pénétrer à nouveau dans les sous-bois et reprendre de la hauteur. Le dénivelé annoncé pour aujourd'hui est de 850 m.
Le soleil, une nouvelle fois, veut m'offrir son spectacle matinal. Cette fois c'est avec un peu de brume qui ne tardera pas à disparaître dès que je vais prendre de la hauteur.
Après avoir franchi la rivière, fiume Magra, un chemin carrossable m'éloigne d'Aulla pour un premier sommet à 600 m, près du hameau, Canova.
Le territoire étant moins accidenté, une plus grande concentration de hameaux se fait jour. Je connaissais les italiens pour leur goût du klaxon en voiture. Mais j'ai trouvé mieux, les clochers des villages entament, en ce dimanche, à chaque heure un concert de cloches, laissant le soin au hameau voisin d'y répondre 5 ou 10 mn après. Ainsi donc le marquage des heures peu durer 1/4 h et se renouvelle toute la journée.
Le chemin se transforme en petite route goudronnée, si tranquille, dans un environnement magique qu'il est facile d'oublier cette contrainte. Les hameaux se succèdent, tous aussi calmes. Les habitants, avec gentillesse n'hésitent pas à nous interpeller pour prendre de nos nouvelles .
Ce jour, la route évolue entre 300 et 400 m pour mener, en passant d'un versant à l'autre du vallon, au point culminant du hameau de Campiglione. Encore un point de vue idéal pour y faire la halte déjeuner.
Comme à chaque fois, il faut se décider à partir, un dernier regard et j'entame ma descente vers un beau petit hameau, celui de Pieve Di Viano.
Encore quelques lacets en descente pour rejoindre Monzone, à 175 m se cachant dans la forêt au pied de ces gigantesques chaînes de l'Alpi Apuane. Pour mon hébergement, j'ai trouvé cette fois, une casa parochiale, au pied de l'église bien sûr. Je retrouve ma solitude d'ermite avec le strict minimum quant au confort, un lit de camp et de l'eau chaude. J'aurais droit demain matin à un bon réveil matinal avec les cloches de l'église jouxtant mon logement.
Pas de cuisine, au menu ce soir, Filetti di Sgombro à l'huile d'olive, fromage, pommes et châtaignes.
Je me résous à fermer la fenêtre, car à 18h, l'orage gronde et vient arroser ce beau paysage.
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| Ceserano |
Ce jour, la route évolue entre 300 et 400 m pour mener, en passant d'un versant à l'autre du vallon, au point culminant du hameau de Campiglione. Encore un point de vue idéal pour y faire la halte déjeuner.
Comme à chaque fois, il faut se décider à partir, un dernier regard et j'entame ma descente vers un beau petit hameau, celui de Pieve Di Viano.
Encore quelques lacets en descente pour rejoindre Monzone, à 175 m se cachant dans la forêt au pied de ces gigantesques chaînes de l'Alpi Apuane. Pour mon hébergement, j'ai trouvé cette fois, une casa parochiale, au pied de l'église bien sûr. Je retrouve ma solitude d'ermite avec le strict minimum quant au confort, un lit de camp et de l'eau chaude. J'aurais droit demain matin à un bon réveil matinal avec les cloches de l'église jouxtant mon logement.
Pas de cuisine, au menu ce soir, Filetti di Sgombro à l'huile d'olive, fromage, pommes et châtaignes.
Je me résous à fermer la fenêtre, car à 18h, l'orage gronde et vient arroser ce beau paysage.
